La Tour sombre nous fait suivre les aventures de Roland de Gilead, dernier Pistolero et seul capable de sauver les mondes de l’anéantissement.

La Tour sombre est l’adaptation de la série éponyme de Stephen King, qui nous propose huit volumes retraçant la lutte pour la préservation de la Tour sombre. Cette série de romans est elle-même inspirée du poème de Robert Browning « Le chevalier Roland s’en vint à la Tour noire ».

Informations techniques

L’affiche du film

  • Titre original : The Dark Tower
  • Titre français/québécois : La Tour sombre
  • Date de sortie : 2017
  • Durée : 95 minutes
  • Réalisateur : Nikolaj Arcel, Anders Thomas Jensen, Akiva Goldsman, Jeff Pinkner
  • Avec : Idris Elba, Matthew McConaughey, Tom Taylor, Katheryn Winnick
  • Production : Media Rights Capital, Imagine Entertainment, Sony Pictures Entertainment, Weed Road Pictures
  • Genre : Fantasy, science-fiction, action, aventure, western
  • Nationalité : États-Unis

L’histoire en quelques mots

La fameuse Tour sombre, siégeant au centre des mondes

Siégeant au centre de tous les univers, la Tour sombre est sur le point d’être détruite, plongeant les mondes dans le chaos et les flammes. Seul à même de la sauver, Roland de Gilead, dernier des Pistolero, est cependant rongé par une soif de vengeance qui l’empêche de mener à bien sa mission. Traquant Walter Padick, l’homme en noir responsable des attaques sur la tour, il a depuis longtemps perdu foi en son combat. L’intervention du jeune Jake Chambers, un adolescent originaire de la « Terre-clef », pourrait cependant tout changer pour lui. Grâce à ses visions, Jake pourrait bien mettre un terme à la menace, à moins qu’il ne devienne l’instrument responsable de la destruction de la Tour sombre.

Un mélange des genres

Un mélange des genres qui fonctionne bien

La Tour sombre se distingue par son mélange de genre. Bien que clairement axée sur la science-fiction, avec des voyages à travers les mondes grâce à des technologies futuristes, le film est également axé horreur avec l’homme en noir et la menace qui plane hors de notre univers. On y trouve également une bonne part de western, avec Roland le Pistolero qui s’efforce de lutter contre la menace avec ses pistolets à l’ancienne et son long manteau de cuir. Certains éléments, comme les créatures fantastiques, le shining et bien d’autre encore font également tendre le film vers de la fantasy. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce mélange des genres fonctionne bien, car le monde est cohérent et bien développé. On sent clairement que celui-ci a été construit de manière soignée par l’auteur et développé avec soin dans les romans d’origine.

Le grand méchant de l’histoire, passablement édulcoré par rapport aux romans, peine à convaincre dans ce film

Avis de la Rédac’

Keul: Quand on vous annonce que huit tomes d’une série de romans vont être résumés dans un seul et unique film d’une heure et demie, vous sentez certainement venir le flop et vous n’êtes pas très loin de la vérité. Le pari est assez audacieux, trop audacieux pour donner quelque chose de bien ficelé malheureusement. Ce film est cependant assez paradoxal. Tout va vite, très vite, afin d’aller à l’essentiel du matériel de base. On a cette tour qui est menacée, il faut la sauver pour sauver non seulement notre monde mais des dizaines ? centaines ? milliers d’autres ? Difficile à dire vu qu’on ne s’y attarde que quelques secondes. Pour ce faire, il faut aider le dernier Pistolero à surmonter la perte de son père et régler des siècles de culpabilité (parce qu’il semble avoir vécu assez longtemps, le bougre).

Des éléments provenant des romans qui sont abordés à la va-vite et sans explication ultérieure

Comment faire en si peu de temps me direz-vous ? En bâclant le tout bien sûr. En si peu de temps, on ne peut pas vraiment s’attarder sur ce genre de « détails ». Ajoutez à cela le grand méchant de l’histoire, censé être l’incarnation de la malveillance, qui est simplement insipide et à peine menaçant. Plusieurs références à la série de romans, comme le Roi Cramoisi, sont simplement posés là, sans explication avant de passer à la suite. On évoque aussi le Shining, qui occupe une place prédominante dans l’ouvre originelle et qui, ici, est résumé à un simple don de voyance. C’est bien dommage car ce film est plein de potentiel et la série aurait mérité d’être traitée avec plus de respect.

Bande annonce

Sources des images

https://www.imdb.com