Tsukimichi -Moonlit Fantasy- nous fait suivre les aventures de Makoto, un lycéen japonais convoqué dans un autre monde pour y devenir un héros. Problème : celui-ci est jugé trop laid pour être digne de ce titre et se voit contraint à l’exil sur ce nouveau monde.
La série est dérivée du light novel éponyme de Kei Azumi. Une adaptation en manga a également vu le jour sous le même nom, illustrée par Kotora Kino
Informations techniques
- Titre original : 月が導く異世界道中 – Tsuki ga Michibiku Isekai Dōchū
- Titre : Tsukimichi -Moonlit Fantasy-
- Date de sortie : Juin 2021
- Scénario : Kei Azumi
- Création : Kenta Ihara
- Studio : List
- Société de production :
- Saison 1 : C2C
- Saison 2 : J.C.Staff
- Musiques : Yasuharu Takanashi
- Affiliation : Crunchyroll
- Genre : Action, Aventure, Comédie, Fantasy, Animation, Isekaï
- Origine : Japon
- Saisons : 2
- Épisodes : 36
- Durée moyenne par épisode : 23 minutes
- Statut : en cours
L’histoire en quelques mots
Makoto Misumi est un lycéen japonais moyen, au physique banal et dont les compétences se situent dans la moyenne. Vivant une vie sans remous, il verra cependant celle-ci bouleversée le jour où il est invoqué dans un autre monde pour devenir le héros des homo sapiens dans leur guerre contre les démons. Mais ce nouveau départ est loin de se passer sans encombres pour le pauvre makoto, la déesse régissant ce monde le trouvant trop laid selon ses critères pour devenir son héros.
Lui retirant son titre, elle le bannira aux confins du monde, le condamnant à l’exil et à être incapable de communiquer avec les autres humains. Sauvé de justesse par un dieu japonais qui lui confère certains de ses pouvoirs, Makoto décide de vivre une vie libre, entouré de demi-humains et de créatures mythiques tout en restant aussi éloigné que possible de cette déesse capricieuse. Mais ses pouvoirs de plus en plus puissants et sa capacité à s’entourer de puissants alliés risquent bien de contrecarrer ses projets et d’attirer l’attention de celle qu’il désire éviter.
Quand la beauté cache la laideur
Tsukimichi -Moonlit Fantasy- prend pour thème principal le décalage entre les apparences physiques et ce que renferme l’âme d’une personne. Les humains de ce monde sont tous extrêmement beaux et, de fait, se voient accorder les grâces de la déesse qui règne sur ce monde. Bien qu’injuste, cette situation ne peut changer pour les autres races, qui sont condamnées à vivre sous le joug des homo sapiens. Ces derniers sont souvent brutaux, malveillants, et n’hésitent pas à réprimer dans le sang et la violence toute tentative de rébellion ou d’élévation sociale.
Ce n’est que lorsque Makoto arrive dans ce monde, aidé de ses nouveaux pouvoirs, que les choses changent pour les demi-humains. Le décalage entre la bonté de Makoto et le comportement des autres humains est assez édifiant, même si ce dernier semble perdre petit à petit son empathie pour ses semblables à mesure qu’il les côtoie, allant jusqu’à assassiner froidement certains humains responsables de tuerie chez les demi-humains.
Bande annonce
Avis de la Rédac'
Keul : Le point de départ du scénario de Tsukimichi -Moonlit Fantasy- est assez intéressant car il permet de s’éloigner du canevas classique de l’isekaï. L’opposition entre les humains et les demi-humains, qui tient sur les critères de la déesse, est assez intéressante également et permet d’ajouter une autre opposition entre les privilèges accordés pour les premiers et les brimades pour les seconds. Le héros vient alors avec un rôle de perturbateur qui va aller à l’encontre de sa volonté de vie paisible dans ce nouveau monde. Niveau musiques et graphismes, c’est très bien exécuté, dynamique, même si la seconde saison me semble un peu en dessous de la première. Niveau ton, on se trouve également plus sur du comique que sur du tragique, même si le final de la première saison change un peu la donne. Au final, la série rappelle furieusement « Moi quand je me réincarne en Slime » avec la construction d’un royaume pour les monstres/demi-humains, le héros surpuissant et le harem de jolies demoiselles qui entoure ce dernier sans qu’il ne s’y intéresse réellement. Une série intéressante pour ses thèmes et son ton, mais qui est loin d’être exempte de défauts malheureusement.
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