Ancien Yakusa, Tatsu a décidé de tout laisser tomber pour devenir homme au foyer et suivre la voie du tablier. Mais difficile d’abandonner ses anciens réflexes et son comportement intimidant quand on a passé toute sa vie à lutter contre des clans rivaux.

La série se découpe en dix épisodes, qui sont chacun découpés en une dizaine de petits sketchs rapides et dynamiques.

La série « la voie du tablier » est tirée du manga seinen éponyme illustré par Kōsuke Oono, et prépublié dans le magazine en ligne Kurage Bunch.

Informations techniques

Le visuel de la série

  • Titre : La voie du tablier
  • Titre original : 極主夫道, Gokushufudō
  • Date de sortie : Avril 2021
  • Réalisateurs : Chiaki Kon
  • Scénariste : Susumu Yamakawa
  • Musiques : Gin
  • Studio d’animation : J. C. Staff
  • Genre : Action, comédie, slice of life
  • Licence : Netflix
  • Origine : Japon
  • Saison(s) : 1
  • Épisodes : 10
  • Durée moyenne par épisode : 23 minutes
  • Statut : en cours
  • Âge : 14+

L’histoire en quelques mots

Une reconversion qui a de quoi surprendre

Tatsu, surnommé le Dragon Immortel, est un yakuza influant et redouté pour sa faculté à se débarrasser des ennemis de son clan. Un jour cependant, Tatsu se lasse de cette vie et décide de se retirer des affaires pour se marier et devenir homme au foyer. Avec son épouse Miko, il tente de préserver sa nouvelle famille comme s’il s’agissait de son propre clan, suivant désormais la voie du tablier.

Pas facile cependant d’abandonner les réflexes qu’il a mis des années à peaufiner, ni de passer inaperçu dans son nouveau quartier, surtout que Tatsu se donne à fond dans tout ce qu’il fait, effrayant voisines et vendeurs par son allure et son phrasé intimidants.

Un humour basé sur le comique de situation

Un ancien Yakusa reconverti en homme au foyer

Aussi sombre que peut être la vie de yakusa, cette série place l’humour au centre de ses épisodes. Tatsu évoluant dans un nouveau milieu dans lequel il n’y a pas de danger direct, il n’abandonne pas pour autant ses réflexes de yakusa, ce qui mène à des situations hilarantes. Dès lors, même un travail domestique banal comme la cuisine, la lessive ou les courses se change en mission de survie pour le clan pour laquelle Tatsu se donne à fond. Ajoutons à cela sa personnalité et à son apparence intimidantes, ainsi que les nombreuses rencontres et « affrontements » avec d’anciens associés et rivaux yakuza, et vous obtenez un cocktail humoristique détonnant fait de quiproquos et de situations rocambolesques.

Une animation qui n’en est pas une

Une animation minimaliste, très proche de l’œuvre originale

Ce qui va vous frapper dès les premières secondes, c’est bien l’animation de cette série. Pas que celle-ci soit mauvaise, mais plutôt qu’il ne s’agit pas réellement d’animation. Dans la voie du tablier, nous avons à faire à une succession de plans fixes dans lesquelles les personnages ne bougent que très peu. Un bras par-ci, une jambe par-là, les lèvres pour les dialogues, et c’est à peu près tout. Qu’en penser alors ? Est-ce que le studio n’était pas capable d’animer correctement les personnages, d’où ce choix particulier ? Pas du tout ! Il s’agit en fait d’une exigence de la production, dont le but était de rester le plus fidèle au manga d’origine. Pas simple de proposer quelque chose dans ces conditions, mais le rendu, s’il est singulier, n’en est pas moins intéressant au final.

Avis de la rédac’

Keul : La voie du tablier est assez particulière au niveau de son animation, il faut bien l’avouer. C’est assez perturbant dans les premières minutes, mais une fois passé cette singularité, on plonge dedans avec plaisir. Il faut dire que l’humour est magique et la courte durée des petits sketchs fait vraiment bien le travail. Les dessins sont très jolis et permettent d’apprécier la qualité du travail des poses des personnages. Un ovni dans l’animation de ces dernières années mais une petite perle qui se regarde avec délectation.

Xefed : J’avoue que je me suis demandé ce que j’étais en train de regarder dans les deux premiers sketch. C’est rapide, à peine animé et, même si ça reste joli, je me demandais où ils essayaient de nous emmener. Et puis finalement on passe par-dessus ces bizarreries pour apprécier cet humour maîtrisé sur le bout des doigts. Voir cet ancien yakusa reconverti en homme au foyer tout en conservant ces anciennes habitudes, c’est juste magique ! Et le chat est merveilleusement bête et amène des situations pas possibles. A consommer sans modération, surtout qu’en une soirée la première saison est facilement dévorée.

Bande annonce

Sources des images