Et si la mort ne signifiait qu’une chose : changer d’employeur, au risque de finir sa non-vie en Enfer ? Bienvenue dans le parc d’attraction Zombillénium, qui sera votre nouveau lieu de travail pour l’éternité. Tâchez de bien travailler, sans quoi la suite de votre éternité risque de de devenir un véritable enfer, au sens premier du terme. Zombillénium un film d’animation franco-belge issu de la bande-dessinée éponyme.

Informations techniques

zombillenium - affiche

L’affiche du film

  • Titre original : Zombillénium
  • Date de sortie : 18 octobre 2017
  • Réalisateur : Arthur de Pins, Alexis Ducord
  • Scénariste : Arthur de Pins, Alexis Ducord
  • Studio d’animation : Maybe Movies, Belvision
  • Genre : Animation, Fantastique, occulte
  • Origine : Belgique, France
  • Durée : 78 minutes

L’histoire en quelques mots

Dans le parc d’attractions d’épouvante Zombillénium, les vendeurs et autres personnages monstrueux qui divertissent les visiteurs possèdent un secret : s’ils ressemblent à des monstres issus des histoires d’épouvantes, ce n’est pas pour rien. Tous sont en réalité de véritables monstres dont l’âme appartient au Diable et qui sont condamnés – depuis le jour de leur mort – à travailler pour lui dans ce parc d’attraction. Mais tout ne va pas pour le mieux à Zombillénium, et les finances sont au plus mal. Ce n’est d’ailleurs pas l’arrivée d’Hector, un humain, contrôleur des normes de sécurité, qui arrangera les choses. Obligé de « recruter » celui-ci pour préserver le secret, Francis, le vampire qui dirige le Parc, le change en monstre. Séparé de sa fille, désormais obligé de composer avec sa nouvelle nature et le pacte qui le lie au Diable, Hector broie du noir. Mais peut-être est-il la solution qui permettra au parc d’être sauvé.

Des employés obligés de se remettre au travail malgré leur passage de vie à trépas

Avis de la Rédac’

Keul : Ce qui frappe quand on débute Zombillénium, c’est ses graphismes particuliers qui tranchent avec ce à quoi nous sommes habitués. Très proche de la bande-dessinée de laquelle il est tiré, ce film d’animation possède une direction artistique qui lui est propre et qu’il est plaisant de regarder. Alors bien entendu, l’animation n’est pas parfaite, et on regrettera les approximations de certaines scènes et l’austérité de certains décors ; mais au final, le tout est assez appréciable. Côté histoire, ne vous attendez pas à quelque chose de fondamentalement nouveau. Difficile d’ailleurs de faire du neuf avec des créatures comme les vampires, les zombies et les loups-garous, mais le tout tient debout et arrive même à développer un univers assez cohérent au final. Les personnages sont attachants, même si on regrettera l’évolution psychologique par bonds pour certains d’entre eux, comme pour le héros par exemple. Ce dernier passe d’un type insupportable à un type complètement perdu, puis au meilleur ami trop cool en quelques scènes, ce qui est dommage mais, vue la durée du film, cela peut s’expliquer. On appréciera aussi tout particulièrement les références à d’autres films, comme Twilight avec le vampire bellâtre qui singe Robbert Pattinson dans ce dernier. Au final, Zombillénium reste agréable à regarder et mérite qu’on s’y attarde pour son visuel différent de ce qu’on nous a proposé jusque-là.

Un visuel proche de celui de la bande dessinée

Xefed : En voyant ce film, je me suis dit : encore un film sur les vampires et les loups-garous, décidément on ne s’en sortira jamais. Puis il y a eu des zombies et des sorcières, ainsi que des démons, et le tout réuni dans… un parc d’attraction. Bien, c’est assez farfelu pour que ça devienne intéressant, surtout que le dessin est particulier et change de ce qu’on nous ressert à toutes les sauces. Au final, c’était intéressant. Pas fondamentalement incroyable mais il y avait certaines idées bien trouvées. On regrette quand même que certains aspects n’aient pas été plus développés et que le film n’ait – du coup – pas été plus long. Certaines scènes et évolutions de personnages auraient mérité un peu plus de développement pour vraiment sonner juste.

Mikaua: en voyant le film débuter, j’ai aussitôt reconnu la patte graphique de la bande-dessinée, dont j’avais pu feuilleter deux tomes quelques semaines auparavant au boulot. C’est bien qu’ils l’aient gardée, car ça permet au film de se démarquer de ce qui se fait habituellement. Au niveau de l’intrigue, si on ne révolutionne pas le genre, il y a de très bonnes idées et les références sont bien vues et bien mises en scène. Niveau personnages, compte tenu du temps à disposition dans le film, on a peut-être des caractères qui évoluent par bonds, mais ils restent plutôt bien campés, et ce qu’ils soient sympathiques ou détestables. Zombillénium n’est peut-être pas la révolution de l’année, mais c’est un bon film avec une chouette patte graphique qui vous fera passer un bon moment en le visionnant.

Bande annonce

Sources des images

http://www.zombillenium.com/