Avec Tunic, plongez dans la grande aventure d’un petit renard dans un pays étrange, plein de mystère, de ruines anciennes, et peuplé de dangereux monstres. Amateurs de mystères à résoudre, n’hésitez pas une seule seconde !

Informations techniques
- Titre complet : Tunic
- Développeur : Andrew Shouldice
- Editeur : Finji
- Supports : PC, Mac, Xbox One et Series X/S, PS4, PS5, Nintendo Switch
- Année de sortie : 2022
- Genre : Aventure, Action, Réflexion, Enigmes
- Durée : 12 à 22h
- Classification : 7+
Avant de commencer
Tunic est un jeu où la majorité du plaisir vient de la découverte. Pour éviter au maximum de spoiler/divulgâcher des parties importantes, mais en dire assez pour vous donner l’envie de vous y lancer, cet article va s’en tenir aux bases, c’est à dire ce qu’on peut découvrir dans les 10-20 premières minutes de jeu.
Vous voilà désormais prévenus. Vous pouvez continuer votre lecture.
Donc, de quoi ça parle ?
Vous incarnez un petit renard en tunique verte qui se réveille sur une plage déserte. Votre sac est vide, et pas l’ombre d’une carte des lieux dans vos poches. Vous allez donc logiquement partir à la découverte des environs, histoire de découvrir ce que vous pourriez être venu faire ici, et pourquoi pas au passage ouvrir quelques coffres au contenu certainement alléchant.

Deux jauges en bas à gauche indiquent les points de vie et les points d’endurance. Trois boutons permettent d’équiper et d’utiliser les objets et armes que vous trouverez, et le quatrième permet d’interagir avec le décor, les objets ou d’éventuels interlocuteurs, ainsi que d’effectuer une roulade qui sert d’esquive. L’inventaire s’ouvre et se ferme d’une pression sur un autre bouton.
Des statues munies d’un braséro allumé servent de point de sauvegarde. Si les points de vie du renard tombent à zéro, il reviendra à la dernière statue visitée. Une mécanique qui s’avère rapidement utile, car les ennemis ne font pas de cadeau ; il faudra parfois plusieurs tentatives pour trouver les bonnes tactiques pour les vaincre efficacement.

Au cours de vos explorations, vous pourrez ramasser des pages brillantes. Ce sont des pages du manuel du jeu, qui sont disséminées un peu partout. En les récupérant, en plus d’obtenir des indices sur le chemin à suivre pour avancer, vous pourrez découvrir certaines mécaniques cachées, et peut-être même en apprendre plus sur l’intrigue du jeu – si vous arrivez à déchiffrer la langue étrange dans laquelle il est majoritairement écrit.
Il y a encore quantité de choses à dire sur les mécaniques de Tunic ; mais comme dit plus haut, on ne va pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Nous nous en tiendrons donc là.
Petit plus
– Tunic a été développé par une seule personne, Andrew Shouldice, sur une période de sept ans. Le projet a commencé comme projet solo, et d’autres personnes l’ont rejoint au fil du temps.
– Pour ceux qui apprécient d’explorer Tunic et en découvrir les mystères, mais qui ont du mal avec certains combats – ou même avec tous – les options d’accessibilité permettent de modifier la difficulté, voire de s’octroyer plusieurs bonus. Endurance infinie, ou même carrément invincibilité, vous aurez tous les outils nécessaires pour surpasser tous les obstacles. Il y a même une aide pour les énigmes.

Astuces Geek-It pour apprendre à lire le Trunic
Mélange des termes « tunic » et « runic », Trunic est le nom donné par les fans au langage utilisé dans le jeu. Déroulez les différents éléments ci-dessous pour voir nos conseils pour vous aider sur le chemin de sa compréhension :
Conseil 1
Chaque rune est inscrite dans un cube transparent en 3 dimensions, comme vu du dessus, un sommet tourné vers l’écran. On voit toutes les arêtes en même temps, indifféremment de la perspective.
Conseil 2
Peu importe la langue dans laquelle vous jouez, la langue cachée derrière cette écriture runique étrange est l’anglais
Conseil 3
Ce n’est pas un alphabet classique, mais un alphabet phonétique.
Conseil 4
Il y a une page du manuel qui pourra vous aider. Ramassez-les bien toutes.
Avis de la rédac'
Mikaua – Reven, encore elle, m’a rapidement agité Tunic sous le nez en m’assurant que je ne pouvais qu’aimer. Il faut dire qu’avec un protagoniste renard en tunique verte avec une épée (il y en a encore dans la salle qui ignorent mon addiction à la saga Legend of Zelda ?), ce jeu ne pouvait que me donner envie. Et si j’ai mis du temps à m’y lancer, la faute à une pile de jeux à terminer déjà conséquente, j’ai accroché à Tunic dès les premières minutes. Les graphismes sont superbes, et cette 3D isométrique donne un vrai cachet à cet univers intriguant. Franchement, j’ai de très loin préféré la simplicité apparente de Tunic à bien des graphismes hyper-réalistes qu’on nous sert à tour de bras dernièrement. Quant aux musiques, elles sont absolument magnifiques, accompagnant en douceur l’exploration pour se faire plus intenses quand l’action le demande, c’est vraiment un sans faute musical du début à la fin.

Pour l’expérience de jeu, l’inspiration Legend of Zelda est clairement là, avec un petit parfum de Dark Souls, mais Tunic ne se résume de loin pas à cela. Explorer cet univers a été un vrai plaisir pour moi, et d’autant plus qu’il y a une myriade de petites choses cachées à découvrir, un vrai bonheur. L’idée du manuel à reconstituer était du pur génie, je salue bien bas Andrew Shouldice d’avoir eu cette idée car elle donne une tout autre dimension au jeu, surtout grâce à son niveau de détails.
Spoiler
J’ai adoré les petites annotations faites par le précédent propriétaire du manuel, si bien faites, et cette petite touche finale tellement bien vue des multiples marques de tasse à café sur l’une des pages les plus difficiles à comprendre. Magistral !
Enfin, j’ai vraiment, vraiment adoré me casser la tête sur le Trunic (ça sonne un peu masochiste, j’avoue, mais on n’étale pas un langage obscur sous le nez d’une latiniste/helléniste impunément). Ca m’a pris des heures, j’ai noirci des pages et des pages de mon bloc-note, mais c’était tellement jouissif lorsque j’ai commencé à comprendre les premiers mots, puis enfin toute la logique et la construction derrière ! C’était une très belle expérience de jeu, chapeau bas encore une fois au développeur pour avoir crée tout ça. Même la difficulté des combats ne m’a pas rebutée. Oui, le jeu dans sa difficulté normale place la barre haut pour ceux qui n’ont pas l’habitude de ce niveau d’exigence, comme moi, mais je n’ai jamais senti qu’un combat était impossible, et voir ma performance s’améliorer à chaque nouvel essai était assez motivant pour m’amener jusqu’à triompher de l’obstacle (à noter que je n’ai utilisé aucune des options qui facilitent les combats – ou les énigmes – proposées dans les paramètres, et que je jouais en difficulté normale. Ca prouve que c’est tout à fait faisable sans). Seul bémol que je trouve à ce jeu de ce côté-là, je dois malheusement le planquer derrière une balise anti-spoil :
Re-spoiler
l’arène de la cathédrale. Oui, un combat intense était nécessaire à ce moment du jeu, mais j’avoue qu’elle détonne un peu avec le reste de l’ambiance de Tunic, et que certains ennemis présents là demandaient davantage de chance que de réelle stratégie.
Mais outre cet unique bémol, Tunic a été pour moi une magnifique expérience du début à la fin. A découvrir absolument !
Sources
– Le jeu lui-même
0 commentaire