No Longer Allowed in Another World, nous fait suivre les aventures d’un Japonais se faisant réincarner de force dans un nouveau monde alors qu’il aspirait à se suicider avec celle qu’il aime.

La série d’animation est tirée de la série de manga japonaise éponyme écrite par Hiroshi Noda et illustrée par Takahiro Wakamatsu publiée sur le site de Shogakukan Yawaraka Spirits depuis octobre 2019.

Informations techniques

Le visuel de la série
  • Titre : No Longer Allowed in Another World
  • Titre original : 異世界失格 – Isekai Shikkaku
  • Date de sortie : Juin 2024
  • Réalisateurs : Shigeki Kawai
  • Scénariste : Yasuhiro Nakanishi
  • Musiques : Kenichiro Suehiro
  • Studio d’animation : Atelier Pontdarc
  • Genre : Dark comedy, Dark fantasy, Isekai
  • Licence : Crunchyroll
  • Origine : Japon
  • Saison(s) : 1
  • Épisodes : 12
  • Durée moyenne par épisode : 23 minutes
  • Statut : en cours
  • Âge : 12+

L’histoire en quelques mots

Le maître et ses écrits

Un auteur dépressif, connu sous le nom de Maître (Sensei en japonais), conclut un pacte de suicide avec sa petite amie Sacchan. Mais avant qu’ils ne puissent passer à l’acte, ils sont tous les deux heurtés par une camionnette.

Le Maître se retrouve alors seul dans un autre monde fantastique, où une prêtresse elfe nommée Annette lui apprend qu’elle l’a appelé ici pour devenir un héros capable de sauver le monde grâce à ses nouveaux pouvoirs.

Mais n’ayant aucun désir d’aider les autres, sans pouvoirs particuliers, il tente une nouvelle fois de se tuer en se jetant dans les pattes d’un monstre. C’est là qu’il fera la rencontre de Tama, une fille-chat qui deviendra, avec Annette, l’un de ces compagnons de voyage.

Décidé à retrouver Sacchan qui a aussi été amenée dans ce monde pour qu’ils puissent compléter leur pacte de suicide, il sillonne désormais ce nouveau monde fantastique, peuplé d’anciens Japonais dotés de pouvoirs extraordinaires tout aussi ridicules que surpuissants.

Une histoire inspirée de faits réels

Le titre de la série et son protagoniste font référence à Osamu Dazai, auteur du roman No Longer Human, qui s’est suicidé avec la femme qu’il aimait

Parodie d’isekaï

Les skills du maître contre celles des héros

Même si No Longer Allowed in Another World est un isekaï dans les faits, reprenant les codes du genre, il parodie ceux-ci avec efficacité, nous présentant un anti-héros sans réel pouvoir dans ce nouveau monde et ne désirant qu’une seule chose, qu’on le laisse partir en paix avec celle qu’il a aimée sans pouvoir vivre avec elle. Pas de convocation de héros dans ce monde mais un envoyé des dieux qui apparaît sous la forme d’une camionnette, la fameuse Truck-kun si chère aux isekaï qui invoque non pas les personnes les plus dignes mais celles qui ne désirent plus vivre dans leur monde d’origine ou qui ont tant souffert de ce dernier qu’ils désireront recommencer leur nouvelle vie dans le nouveau. Les héros surpuissants devant sauver le monde du Roi démon sont ici tournés en ridicule, usant de leurs « skills pétés » pour prendre le pouvoir une fois ce dernier éliminé. Tous et toutes sont plus ou moins fous à leur manière du fait de leur ancienne vie et rendent le monde pire que sous le règne du Roi démon.

Bande annonce

Avis de la Rédac'

Keul : Bien qu’étant un isekaï, No Longer Allowed in Another World nous propose un histoire et un univers suffisamment sombre et sarcastique pour être intéressant à suivre. Que ce soit le héros qui est totalement à la ramasse ou les autres transférés qui sous tous plus fous les uns que les autres, la série parvient à détourner les codes pour donner une saveur particulière à l’histoire, en dark-fantasy et humour-noir. Et même si cette dernière est souvent légère, plusieurs thèmes assez sombres sont traités comme le suicide, la corruption, la cupidité, l’échec du manichéisme et bien plus encore. C’est assez surprenant et très intéressant à suivre. Niveau graphismes et musiques, c’est très joli, bien maîtrisé durant toute la série. Mention spéciale aux parties où le maître part dans ses envolées poétiques sombres et sarcastiques au possible. Une jolie surprise pour un isekaï qui tend à prouver qu’on a pas encore totalement fait le tour du genre.

Sources