Skeleton Knight in Another World nous fait suivre les aventures d’Ark, un ancien joueur de jeu vidéo qui se retrouve incarné dans son personnage préféré, un chevalier squelette.

La série d’animation Skeleton Knight in Another World est dérivée de la série de light novel japonais éponyme et écrite par Enki Hakari.

La série est également adaptée en manga, publiée en Europe par l’éditeur Meian depuis le août 2021.

Informations techniques

L'affiche de la série
  • Titre : Skeleton Knight in Another World
  • Titre original : 骸骨騎士様、只今異世界へお出掛け中 – Gaikotsu kishi-sama, tadaima isekai e odekake-chū
  • Date de sortie : 23 juin 2022
  • Réalisateurs : Katsumi Ono
  • Scénariste : Takeshi Kikuchi
  • Musiques : eba, Tsubasa Ito
  • Studio d’animation : Studio Kai
  • Genre : Action, aventure, comédie, fantasy, Isekai
  • Licence : Crunchyroll
  • Origine : Japon
  • Saison(s) : 1
  • Épisodes : 12
  • Durée moyenne par épisode : 23 minutes
  • Statut : en cours
  • Âge : 16+

L’histoire en quelques mots

Se retrouver incarné dans son personnage de jeu vidéo préféré peut paraître sympathique, sauf quand ce dernier est un squelette

Après s’être endormi en jouant à son jeu en ligne favori, Ark se retrouve incarné dans un autre monde, dans le corps de son avatar de jeu. Équipé comme ce dernier et possédant toutes les compétences obtenues lors des nombreuses heures passées sur son jeu, il pourra compter sur celles-ci pour se défendre dans ce monde peuplé de monstres et autres créatures hostiles.

Mais ces puissantes compétences et ces équipements de qualité s’accompagnent d’un hic, car Ark s’était équipé d’un avatar de squelette dans son jeu, avatar qui l’a suivi lors son incarnation en ce monde. Obligé de se cacher son apparence, il se fait alors passer pour un chevalier errant, touché par une malédiction incurable et traversant le monde en quête d’une solution pour la lever.

Un Isekai un peu trop classique, sauvé par son humour

Un humour classique mais qui fonctionne bien

Force est de constater que Skeleton Knight in Another World fait la même erreur que nombre de d’autres Isekaï du genre, c’est-à-dire délaisser complètement l’un des mondes du protagoniste pour ne se concentrer que sur la partie fantasy de celui-ci.

On en sait presque rien du héros, si ce n’est qu’il était joueur et qu’il n’avait pas d’amis. On ne connaît ni son nom, ni son origine, même si la série nous apprend plus tard qu’il devait être japonais. Chose étonnante, le héros semble découvrir les monstres quand ceux-ci se présentent, n’a aucune connaissance du monde dans lequel il évolue et découvre les races au fur et à mesure que celles-ci se présentent à lui.

Bien que facilitant la tâche pour la présentation de l’univers, ces grosses lacunes du héros, couplées à sa puissance, agacent et désamorcent le danger avant même que ce dernier ne se présente.

Reste que la série se base sur le côté humoristique de la situation de Ark et ce point-là remplit largement son cahier des charges en proposant tout un éventail de situations comiques et autres quiproquos bien amenés.

Bande annonce

Avis de la Rédac'

Keul : Skeleton Knight in Another World rejoint la vague d’anime Isekaï qui défèrent sur nos écrans ces dernières années et qui ne proposent malheureusement pas grand-chose de neuf. Ce n’est pas une mauvaise série de fantasy en soi, mais c’est un mauvais Isekaï qui ne développe pas assez ses interactions entre les deux univers. La série aurait tout aussi bien pu se passer du côté Isekaï pour se concentrer sur la partie fantasy qu’on l’aurait à peine remarqué.

Côté scénario, heureusement que la série se base sur l’humour parce que sinon il n’y a pas énormément à dire. Un héros tout puissant qui provient d’un autre monde et qui veut juste passer du bon temps dans celui-ci, et qui accepte d’aider les races dites inférieures comme les elfes et les hommes-bêtes plus pour passer le temps que par réelle conviction tout d’abord. Heureusement que Ark s’investit un peu plus par la suite pour sa quête, parce que sinon on laisserait rapidement tomber la série.

Des alliés qui vendront aider Ark dans ce nouveau monde

Niveau graphismes, c’est assez joli et les combats sont propres même si expédiés un peu rapidement du fait de la puissance du protagoniste. J’ai toujours un peu de mal avec la CGI par moment, dans les scènes où les personnages sont éloignés de l’écran, mais c’est surement personnel.

Au final, on se retrouve devant une série classique, qui ne révolutionne rien et qui propose un scénario minimaliste, mais fort heureusement sauvé par son côté humoristique.

Sources