« The Weakest Tamer Began a Journey to Pick Up Trash » est une série d’animation japonaise issue de la série de lignt novel japonais éponyme écrite par Honobonoru500 et illustrée par Nama.

On y suit Ivy, une jeune fille dotée d’une compétence de dressage de monstres inutile, obligée de faire les poubelles pour survivre.

Une adaptation en manga, illustrée par Tou Fukino, a été publiée dès janvier 2025.

Informations techniques

L'affiche de la série
  • Titre : The Weakest Tamer Began a Journey to Pick Up Trash
  • Titre original : 最弱テイマーはゴミ拾いの旅を始めました。- Saijaku Teimā wa Gomihiroi no Tabi o Hajimemashita
  • Date de sortie : Janvier 2024
  • Réalisateurs : Shigeyasu Yamauchi, Naoki Horiuchi
  • Scénariste : Katsuhiko Takayama
  • Musiques : Kujira Yumemi
  • Studio d’animation : Studio Massket
  • Genre : Fantasy, Fantastique, Isekaï
  • Licence : Crunchyroll
  • Origine : Japon
  • Saison(s) : 1
  • Épisodes : 12
  • Durée moyenne par épisode : 23 minutes
  • Statut : en cours
  • Âge : 12+

L’histoire en quelques mots

Ivy est une jeune fille qui est née avec l’une des compétences considérées comme inutiles : le dressage de monstres. Mais comme si cela n’était pas suffisant, cette fameuse compétence possède un rang d’aptitude extrêmement nul, ce qui la rend pratiquement inutilisable. Dans un monde où la force et l’utilité des compétences déterminent la valeur d’une personne, Ivy est donc rejetée par son village et abandonnée par sa famille, qui voit en elle un échec. Pour survivre, Ivy va devoir vivre des déchets des autres, glanant potions défectueuses et autres sacs magiques bas de gamme dans les décharges des villages alentours.

Durant ses voyages, Ivy se liera d’amitié avec de petites créatures que personne ne remarque, transformant peu à peu les choses avec la bonté et la persévérance dont elle fait preuve au quotidien.

Surpasser son destin

Les fameuses compétences qui régissent l’univers d’Ivy sont attribuées dès la naissance et déterminent en grande partie la destinée de chaque individu. Même si celles-ci ne se révèlent que tardivement, elles sont au centre du monde et le contrôlent complètement. Une bonne compétence possédant un grand nombre d’étoiles garantit une vie simple et riche, alors que posséder une compétence considérée comme faible ou inutile va considérablement limiter le développement d’une personne.

Ce système rigide pousse la société à rejeter ceux qui ne correspondent pas aux standards de puissance mis en place il y a des années de cela, comme Ivy, même si leur potentiel réel peut être bien plus profond.

Néanmoins, Ivy va parvenir au fil de son voyage à changer les mentalités en faisant montre de volonté, de gentillesse et de débrouillardise, prouvant qu’il est parfois possible de surpasser les dons naturels.

Un Isekaï léger

The Weakest Tamer Began a Journey to Pick Up Trash est ce qu’on pourrait considérer comme un isekai léger, c’est-à-dire un isekai qui ne fait pratiquement pas intervenir la part de l’autre monde auquel le héros est lié. Dans cette série, l’héroïne entend une voix dans sa tête qui, selon ses dires, est celle de son ancienne vie. Celle-ci la conseille et l’aide dans certains choix de peu d’importance ou se contente d’une remarque qu’Ivy ne comprend généralement pas. Cette voix est cependant là comme soutien quand Ivy se retrouve seule et doit lutter pour sa vie, sorte de soutien moral plus qu’une aide puissante comme c’est le cas dans de nombreuses autres œuvres.

Avis de la Rédac'

Keul : « The Weakest Tamer Began a Journey to Pick Up Trash » est une série mignonne, où la douceur d’Ivy tranche avec la dureté du monde dans lequel elle évolue. Dans cet univers dur et impitoyable envers les faibles, Ivy fait office de lumière au milieu des difficultés qu’elle rencontre, aidant les autres par sa positivité. L’histoire avance doucement, posant les bases avec efficacité pour permettre au spectateur de bien s’attacher à l’héroïne.

Niveau graphismes, ceux-ci sont beaux et soignés, les décors sont parfois un peu simples mais je trouve que cela ne pose pas de problème comme c’est le cas dans d’autres séries. Ici, la palette de couleurs naturelles et pastels accentue bien le côté modeste et paisible du voyage d’Ivy.

Niveau musiques, celles-ci reflètent parfaitement l’ambiance douce, mélancolique et parfois mystérieuse de la série.

Au final, la série dégage une impression feel good très agréable qui fait passer les 12 épisodes de cette première saison en un clin d’œil. À voir si vous n’avez pas le moral !

Bande annonce

Sources