Codex Aléra vous amène dans le monde d’Aléra, où les habitants peuvent compter sur les furies, des êtres liés aux éléments, pour assurer leur défense et comme aide au quotidien. On y suivra le jeune Tavi, qui a le malheur d’être « le garçon sans furies » dans un monde où on ne fait pas grand-chose sans elles…
Fiche technique
- Auteur : Jim Butcher
- Titre de la série : Codex Aléra
- Titre original de la série : Codex Alera
- Titres des tomes :
- Les Furies de Calderon
- La Furie de l’Academ
- La Furie du Curseur
- La Furie du Capitaine
- La Furie du Princeps
- La Furie du Premier duc
- Titres originaux des tomes :
- Furies of Calderon
- Academ’s Fury
- Cursor’s Fury
- Captain’s Fury
- Princeps’ Fury
- First Lord’s Fury
- Genre : Fantasy
- Nombre de tomes dans la série : 6
- Années de sortie : 2010-2018 (2004-2009 en langue originale)
- Niveau : Lecteur moyen
Bibliochimie
Si un alchimiste voulait recréer ce livre dans son alambic, quelles choses pourrait-il utiliser comme ingrédient ?
– Une nature peuplée d’esprits élémentaires pouvant être apprivoisés
– De l’action en veux-tu en voilà
– Le traditionnel protagoniste à la traîne question pouvoirs et un peu naïf
A quoi s’attendre ?
En Aléra, il existe des forces affiliées aux éléments que sont le feu, l’eau, l’air, la terre, le bois et le métal : on les appelle les furies. Capables de se lier avec ces êtres, les habitants d’Aléra ont pu compter sur leurs pouvoirs pour repousser les agressions des autres peuples qui les entourent. Ainsi protégés depuis des siècles, les Aléréens ont pu prospérer, et leurs dirigeants se livrer à leur activité favorite : les complots.
Dans une exploitation fermière éloignée de la vallée de Calderon grandit le jeune Tavi, qui a bien d’autres préoccupations. En effet, malgré ses quinze ans, Tavi ne maîtrise encore aucune furie. Pas facile d’être « le garçon sans furies » dans un monde où tant de choses reposent sur ces créatures… Et pourtant, le jeune homme va se retrouver au centre d’évènements qui le dépassent, et qui mettront à l’épreuve son ingéniosité et son courage.
Avis de la Rédac’
Mikaua : J’ai commencé à lire le Codex Aléra quand – au salon du livre et de la presse de Genève – on m’a dit que les éditions Braelonne se concentraient sur la sortie de cette série avant d’envisager de traduire d’autres romans de Carol Berg – mon autrice favorite. Du coup, j’étais intriguée. Le résumé du premier tome m’avait fait penser que j’aurais affaire à un univers de type animiste, où le monde est peuplé d’esprits naturels avec les humains négocient des faveurs par une sorte de pacte ou des offrandes. Mais une fois les furies présentées, la première pensée que j’ai eu est « c’est quoi cet ersatz de pokémons à la sauce fantasy ? ». Si le fonctionnement des furies se différencie davantage au fil des tomes et qu’on en apprend davantage sur elles, dans le premier, l’inspiration est plus que flagrante. Et en effet, quelques recherches m’ont permis de découvrir que l’auteur se serait lancé le défi, pour cette série, de partir de deux thèmes très éloignés : Pokémon, et la IXème légion romaine – appelée aussi la légion perdue. Cette anecdote me permet de passer sur la deuxième chose qui m’a dérangée au début de cette série : les nombreuses références aux légions romaines et à tout ce qui y a trait, que ce soit les armes ou les grades, en passant par leurs tactiques – au passage, précisons que l’inspiration de l’auteur est au sens large et que l’organisation des légions d’Aléra ne reproduit par celle des légions romaines fidèlement. On est clairement dans un univers différent du nôtre, et pourtant ces références bien de chez nous revenaient encore et encore, me sortant complètement du récit à force de me pousser à me demander si Aléra était sensées être une version alternative de notre monde. Balancer des éléments de notre monde dans un univers de fantasy sans donner d’explication cohérente devrait sérieusement être interdit par la loi… Mais bon, le fait est qu’on s’y habitue après 2-3 tomes, une fois qu’on lâche l’idée de trouver le lien. Outre cela, la série a un scénario classique mais intéressant, axé sur l’action avec une petite touche d’intrigues. Codex Aléra reste une série sympathique, mais qui aurait mérité qu’on s’accorde un peu plus de soin à mêler entre eux les deux thèmes de base en un tout cohérent pour éviter de sortir constamment le lecteur de son immersion dans l’univers dans les premiers tomes.
Sources
Les tomes de la série
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